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lundi 22 avril 2024

CLUB5A - CULTURE PUB - LA RÉFÉRENCE FRANÇAISE ...LA DEUX PATTES !!


 Une silhouette qui ne ressemble à rien d'autre, quatre portes, décapotable, deux cylindres symétriques et des suspensions dignes des meilleurs manèges de fête foraine, c'est la 2CV. Conçue pour résister aux terrains difficiles, aux charges folles et à tous les temps, la «deuche» devait passer partout. Bijou de la firme Citroën, cette automobile aura brouillé les cartes du paysage social. 
Des chemins de brousse d'Afrique à la cour de Matignon, jamais elle ne détonne. 
La Citroën 2 CV (pour « deux chevaux ») — familièrement appelée Deuche, Deudeuche ou encore Deux pattes en référence à son moteur bicylindre — est une voiture populaire française produite par Citroën entre le 7 octobre 1948 et le 27 juillet 1990. Avec un peu plus de 5,1 millions d'exemplaires elle fait partie des dix voitures françaises les plus vendues de l'histoire. En 1937, Michelin, fabricant français de pneumatiques, rachète Citroën et place Pierre Boulanger comme patron. 
Il a l'idée de créer une voiture destinée aux classes sociales du monde rural et à faibles revenus, le souci premier étant de permettre à la maison mère Michelin d'accroître son activité de pneumatiques. S'inspirant d'une enquête faite auprès d'un public ciblé, envoyée à plusieurs milliers d'exemplaires à travers l'ensemble du territoirenote, Boulanger écrit le cahier des charges précis et draconien, définissant le projet « TPV » (« toute petite voiture »)1 : avec quatre places assises, 50 kg de bagages transportables, 2 CV fiscaux, traction avant (comme les 11 et 15/Six), 60 km/h en vitesse de pointe, boîte à trois vitesses, facile d'entretien, possédant une suspension permettant de traverser un champ labouré avec un panier d'œufs sans en casser un seul, et ne consommant que 3 litres aux 100 kilomètres.
Elle doit pouvoir être conduite facilement par un débutant. Et surtout, aucun signe ostentatoire. Le slogan publicitaire « 4 roues sous 1 parapluie » de la fin des années 1960, résume assez bien l'esprit général de ce que le patron attendait. Il désigne André Lefebvre à la tête du bureau d'études, qui a déjà fait ses preuves sur la Traction. Il aura pour associés, Pierre Meyer, Alphonse Forceau s'occupant de la suspension, Jean Muratet spécialiste de la carrosserie, et Flaminio Bertoni L'équipe a carte blanche, tant qu'il ne s'agit pas d'esthétique ou de performance valorisante. 
Le projet explore toutes les voies possibles dans tous les domaines : des matériaux rares comme le magnésium sont employés pour la réalisation des bras de suspension ; les portes sont circulaires pour s'ouvrir en basculant (attention les doigts) ; on expérimente un dispositif d'éclairage s'inspirant des lucioles, le toit du véhicule est en toile cirée et les vitres en mica pour alléger l'ensemble… 
 Chaque prototype fait l'objet d'essais au centre de La Ferté-Vidame. Et Pierre Boulanger donne son aval à chaque étape. Dès qu'une solution aboutit sur un excès de confort, elle est rejetée : deux idées toutefois seront conservées : le dispositif de chauffage que les ingénieurs s'étaient confectionné pour les essais en hiver, à partir de manchons en feutre récupérant les calories du tuyau d'échappement, et l'habillage des portes et de la sellerie que Mme Boulanger avait suggéré à son époux. 
 Source : L'Aventure Peugeot Citroën DS

vendredi 12 avril 2024

CLUB5A - CULTURE PUB - Renault 4L a fêté ses 60 ans !

 

Absolument légendaire. Renault 4L a fêté ses 60 printemps et la marque française avait préparée une année riche en événements pour la célébrer. 
C'est en 1961 que Renault lance la 4L , un modèle utilitaire qui deviendra l'un de ses constructeurs français les plus mythiques. Plus de huit millions d'unités ont été produites en plus de 30 ans de production - elle se terminerait en 1992 - et seraient commercialisées dans plus de 100 pays. La reconnaissance due à un modèle aussi important pour célébrer son 60e anniversaire. 
Dans les années 1950, pour remplacer la 4CV vieillissante et afin de concurrencer la 2CV Pierre Dreyfus demande à son équipe de créer "une voiture polyvalente, qui soit à la fois un véhicule urbain et rural, qui corresponde aux besoins de tout le monde, bref une voiture blue-jean". 
En octobre 1956 le projet se concrétise et la conception du projet 112 est lancé, projet longtemps appelé la "350" puisque Pierre Dreyfus souhaite en outre que le prix de cette voiture ne dépasse pas les 350 000 ancien francs. De nombreux essais et prototypes verront le jour entre 1956 et 1961, pour tester les différentes motorisations possible (2 à 4 cylindres, refroidissement à air ou à eau), la direction, les différents type de cardans, la géométrie du train avant. 
Ces prototypes de la future Renault 4 sillonnent les routes du monde des USA à la Suède en passant par la Sardaigne ou la Guinée et connaissent les conditions de roulage les plus extrêmes. 
A partir du 7 juillet 1961 les chaînes de montage de la 4CV sont remplacées par celle de la R4 et c'est le 3 aout que la première Renault 4L peut officiellement sortir de la chaine de production de l'ile Seguin. Le 26 aout 25 R4 et 5 R3 sont présentées à la presse en Camargue afin de démontrer les capacités de la voiture sur le macadam aussi bien que sur les chemins de pierre. La 4L aura été produite à 8 135 424 exemplaires, ce qui en fait la deuxième voiture française la plus fabriquée derrière la Peugeot 206.
Source : momor1128

jeudi 29 février 2024

CLUB5A - CULTURE PUB - HEUREUX TOUS LES DEUX..POUR LES PLUS DE 50 ANS DE LA RENAULT 4 !

Durant sa longue carrière, la R4 ne change pas fondamentalement, cependant, plusieurs améliorations sont apportées au fil des ans. En septembre 1963 (modèles 1964), les pare-chocs à lames sont généralisés, remplaçant avantageusement le fragile modèle tubulaire et l'aération des passagers arrière est revue grâce à des vitres coulissantes sur les portes arrière entraînant en contrepartie la suppression du pivotement des glaces de custode. 
 Les modèles 1967 reçoivent une nouvelle planche de bord avec un vide-poches intégré côté passager ainsi qu'une boîte de vitesses à quatre rapports. Pour 1968 (1969 pour la fourgonnette), une nouvelle calandre chromée élargie permet à la R4 d'aborder les années 1970 avec une nouvelle physionomie. En septembre 1974 (année-modèle 1975), une calandre en plastique noir remplace la calandre en aluminium montée jusqu'alors. Pour l'année-modèle 1977, la Renault 4 perd également ses petits clignotants ronds à l'avant, ainsi que les feux de position placés sur les ailes avant, au profit de clignotants rectangulaires intégrant les feux de position et adopte une grille d'aération en plastique noir sous le pare-brise.

 La voiture n'entre dans les années 1980 qu'à partir du millésime 1983 quand la nouvelle planche de bord accueille un combiné plus grand bien plus lisible (issu de la Renault 5). À l'extérieur, la calandre en plastique gris est généralisée à toute la gamme (auparavant, elle était réservée au seul modèle GTL apparu en 1978). À cette occasion, la R4 perd également son plancher totalement plat.

Frank Alamo ( Heureux tous les deux ) 1967
Bien que la production ait cessé en France en 1992, la R4 est encore présente sur les routes et sur le marché de l'occasion. La simplicité et la fiabilité de sa mécanique permettent en effet de disposer d'un petit utilitaire, pouvant à l'occasion transporter quatre personnes, le tout pour un faible coût d'entretien. Au même titre que la Coccinelle ou la 2 CV, elle devient au fil des années un véhicule culte, certains passionnés restaurent les modèles les plus anciens. 
Les modèles plus récents, bien que produits en quantité plus importante et d'utilisation plus courante, ne sont pas encore pleinement considérés comme véhicules de collection. Importée à l'époque dans de nombreux pays, elle reste toujours présente en Amérique du Sud et est également très utilisée à Madagascar, majoritairement en tant que taxi mais aussi en tant que voiture particulière. Elle ne nécessite qu'un entretien réduit, se limitant la plupart du temps à la vidange des fluides, au renouvellement des filtres ou au remplacement des pièces d'usure (rotules, roulements, etc.). 
Le changement de ces pièces est relativement aisé avec un minimum d'outillage spécifique, la seule difficulté provenant des rotules de suspension, fixées par rivets acier à l'origine, et qui nécessitent un peu plus de travail. Le moteur, en particulier le Cléon-Fonte de 1 108 cm3, bien entretenu, peut atteindre des kilométrages supérieurs à 250 000. 
 En septembre 2013, une R4L blanche datant de 1984 et avec plus de 300 000 km au compteur fut offerte au Pape François, qui a annoncé en avoir possédé une précédemment. 

 La 4L fut la voiture des douaniers dans le film Rien à déclarer. Pour les besoins du film, deux 4L ont été utilisées. La première a été vandalisée et incendiée en 2018, la seconde (prototype réalisé sur la base d'une Citroën BX) a été achetée 25 000 € par un exploitant de discothèque. Les fonds ont été reversés à la Fondation de France
Source : momort1128

samedi 24 février 2024

CLUB5A - CULTURE PUB - LA RENAULT DAUPHINE ...RYTHME ET PRÉCISION !!

La Renault Dauphine est un modèle automobile qui a été fabriqué par Renault dans l'usine de Flins (Yvelines) à partir de mars 1956 jusqu'en 1967. 
 La voiture fut conçue par le bureau d'études Renault dans les années 1950 pour épauler la 4CV. Cette voiture fut la plus vendue en France de 1957 à 1961 et la première voiture européenne fabriquée en Argentine (1960 - 1970). 
Au Brésil elle a été fabriquée par "Willys Overland do Brasil" de 1959 à 1968. Toutefois, Renault connut un échec lors de sa commercialisation aux États-Unis en négligeant trop la qualité de fabrication, les services après-vente et la disponibilité des pièces détachées 
Il s'agit d'une petite berline à 4 portes à moteur arrière placé en porte à faux en arrière de l'essieu, qui fut ainsi nommée car la « reine des ventes » était alors la 4CV. La Dauphine fut conçue par l'ingénieur Fernand Picard et dessinée avec l'aide du styliste italien Ghia, notamment pour l'intégration des 2 entrées d'air pour le refroidissement du moteur, situées en avant des deux ailes arrière juste derrière les portes arrière.
 La roue de secours est logée derrière un portillon sous le coffre à l'avant. Plusieurs déclinaisons de série de la Dauphine furent produites : Une version plus cossue : l'Ondine. Une version sportive : la Dauphine Gordini. 
Un coupé et un cabriolet : les Floride et Caravelle. Un modèle pour la course (homologué sur la route) : la Dauphine.

SOURCE :Thierry Violle

dimanche 7 janvier 2024

CLUB5A- CULTURE PUB - RENAULT DAUPHINE FAIT SA PUB AU ETATS UNIS ....C’ÉTAIT EN 1958 !!

Afin de développer ses ventes, la Régie Renault pense tout de suite à exporter sa Dauphine aux Etats-Unis et a créé pour cela une filiale Renault Incorporated. Inconnue des américains, la marque française doit développer un réseau et va s'appuyer sur quelques visionnaires américains pour vendre à leur compte ces petites voitures "Made in France". Des chaînes de montages à Flins, mais aussi à Haren-Vilvorde, sont monopolisées pour construire ces véhicules qui partent ensuite par bateaux aux Etats-Unis où elles seront finies de monter (phares, enjoliveurs, etc.). Des essais sont menés dans le Maine par un certain Harry Brownbach. Le 22 mai 1957, la Dauphine est présentée officiellement par Pierre Dreyfus dans le nouveau show room de la marque sur Park Avenue à New York.
 Les ventes sont alors estimées à 25 000 véhicules par année réparties entre 900 concessionnaires... En 1957, la Régie achète six liberty ships et les aménage pour transporter ses Dauphine. Les exportations continuent malgré des clients de plus en plus mécontents de la qualité de la voiture, de sa fréquence à tomber en panne, de sa difficulté à démarrer par grand froid, de sa faible étanchéité à la poussière, de la mauvaise qualité des chromes, de la peinture et des plastiques... En 1959, Renault réussit à immatriculer 90 536 véhicules malgré le mécontentement de ses clients américains. 
Les ventes de la Dauphine s'écroulent, sa mauvaise réputation est faite, les plastiques sont décolorés et fendus au bout de 2 ans au Texas, des traces de rouille sont déjà visibles au bout de quelques mois sur les voitures circulant en Louisiane ou dans le Maine, le réseau de pièces détaché est aux abonnés absents, il est quasi impossible de la démarrer par grand froid, dans les régions sèches la poussière s'infiltre partout dû à sa faible étanchéité, les chromes se piquent rapidement, ... La petite Renault, surnommée la Princesse est la coqueluche des magazines de mode et d'autres... Ainsi, en novembre 1959, en page intérieure du célèbre magazine Playboy, trouve-t-on une certaine Donna Lynn lavant délicieusement une Dauphine...
En 1960, la Régie doit faire face au retard de paiement des concessionnaires de la Renault Inc. ; la dette de cette dernière s'élevait à 23 millions de dollars! Pierre Dreyfus dépêche alors Maurice Bosquet et Michel Maison pour trouver les causes de cette débâcle. Ils découvrent alors que, contraints d'acheter 40 voitures chacun, les concessionnaires n'arrivant pas à les vendre les stockaient tant bien que mal en attendant un hypothétique acheteur. Les véhicules étaient stockés dans des conditions effroyables, en plein vent, sur des zones innondables, ... 45 000 véhicules étaient en stock... 
Certains véhicules n'avaient même pas leurs glaces fermées, au Texas et en Californie le soleil avait craquelé les flancs blancs des pneus, au nord la neige et le froid avaient détérioré les peintures et fait éclater les volants en plastique, au sud la végétation avait même poussé dans les voitures... sans parler du vandalisme... A New York 4 500 Renault furent balayées par une tempête et une mer déchaînée. Ces véhicules de couleur noire exclusivement furent rapatriées en Belgique, reconditionnées à l'usine d'Haren et revendues en Europe ! Face à cette situation la production des voitures pour les USA est ralentie, le stock sur place couvrant presque une année de vente. 

 Renault Inc. réussit à vendre pour l'année 1960, 62 772 Dauphine soit 31% de moins que l'année précédente alors que Volkswagen enregistrait avec sa Coccinelle 34% de vente en plus par rapport à 1959. Renault fut obligé de supprimer 2 744 postes ce qui occasionna de grandes grèves en France en octobre 1960. Toutes les voitures abîmées et qui purent être sauvées le furent, reconditionnées et transformées en modèle 1961 à la cadence de 25 par jour pour un coût de 100$ chacune ! Au 31 décembre 1960, le stock de Dauphine (comprenant les Gordini et Ondine aussi appelées Deluxe) était encore de 13 128 unités. En janvier 1961, Renault décide de baisser le prix de la Dauphine de 200$ et de porter la garantie à 12 mois ou 12 000 miles. Au mois de mai de cette même année le stock de Dauphine, Deluxe et Gordini est de 26 000. 
 Fin 1966, Renault stoppe la vente de ses Dauphine, toujours vendues à perte. Les voitures étaient vendues comme en France, avec ou sans toit ouvrant, embrayage Ferlec ou ensuite Automatic. Les couleurs disponibles pour le marché américain étaient : Rouge Montijo, Blanc Réjane, Noir ou Bleu. 
 Source : dauphinomaniac.org/Speciales/Usa/Usa.htm / Vidéo : Classic Vintage TV Commercials

dimanche 31 décembre 2023

CLUB5A - CULTURE PUB - PUBLICITÉ DES 5 VOITURES APPARUES DANS LES ANNÉES 1960 !!

Cinq  voitures Renault apparues dans les années 60 ! 
Peugeot 404 1960 Renault 4L 1961 Renault Caravelle 1962 Renault 8 1962 Simca 1966
Au cours des Trente Glorieuses, la voiture devient progressivement un symbole de liberté et de prospérité pour de nombreux Français. 
Elle représente une illustration de la réussite sociale, au cours de cette période allant de 1945 à 1973, synonyme de croissance économique, pétrole à foison et société de consommation.
 L’émergence massive des classes moyennes, décrite plus tard par Henri Mendras, permet aux familles d’accéder à la propriété automobile. 
Et le parc explose : de 6,7 millions en 1960, le nombre de véhicules en circulation passe à 13,7 millions dix ans plus tard.
De quoi justifier le développement de nouvelles infrastructures. En 1960, la France compte… 10 kilomètres d’autoroutes, contre 3 000 en Allemagne. Sous l’impulsion des gouvernements gaullistes, on établit un Plan directeur routier. Pour financer le tout, on invente le péage. A la fin de la décennie, on compte 1 153 kilomètres de ruban et on peut désormais rallier Paris à Marseille sans quitter la « quatre voies ». 
 Les modèles commercialisés par les constructeurs sont encore rustiques : la climatisation ou l’autoradio relèvent du luxe. Pour les plus petits modèles, il arrive même que les boîtes de vitesses ne possèdent que 3 rapports non synchronisés. Symbole de la voiture populaire, la Renault 4 est le modèle le plus vendu dans l’Hexagone pendant la quasi-totalité de la décennie. La « 4L » (finition « luxe » de la R4) – première traction de la Régie nationale – entre dans le langage commun. Pendant ce temps, Peugeot développe des berlines et des coupés classiques et de bon aloi tandis que Citroën continue d’innover avec le style décalé de ses Ami 6 et Ami 8 (voiture la plus vendue en France en 1966). 
 Age d’or ? 
De l’autre côté de l’échelle automobile, les « gros poissons » se multiplient. Présentée au salon de Paris en 1961, la Facel-Vega Facel II fait l’unanimité grâce à son style élégant. Équipée d’un V8 6.3 L Chrysler de 390 ch, elle peut atteindre 245 km/h. En Italie, Ferruccio Lamborghini se lance à la poursuite de Ferrari, qui produit de nombreux bijoux comme la 250 GTO.
 Ses modèles inaugurent des solutions innovantes : la Miura adopte le moteur central-arrière. Une audace que l’on retrouve bientôt dans l’esthétique des véhicules. Pininfarina, Giugiaro ou Bertone lancent des concepts cars futuristes aux lignes cunéiformes. Ils ne tarderont pas à essaimer dans le monde entier, bien loin de la Fiat 500 qui motorise alors la botte. Tandis que la télévision entre dans les foyers (23 % des ménages possèdent un téléviseur en 1962, 62 % en 1968), le cinéma popularise les belles anglaises (comme l’Aston Martin DB5 de James Bond) et les muscle cars (la Ford Mustang de Bullit). 
De l’autre côté de l’Atlantique, ce type de voiture revendique tous les excès. Dodge Charger, Chevrolet Camaro ou encore Pontiac GTO cultivent lignes viriles et moteurs gourmands. Mais déjà, des voix discordantes s’élèvent. Aux Etats-Unis, Ralph Nader démontre avec l’exemple de la Chevrolet Corvair que les géants automobiles négligent la sécurité des conducteurs et des passagers. En France, l’accroissement du trafic fait doubler le nombre de morts sur les routes (8000 décès en 1960, 16 000 en 1970). 
Les premiers mouvements écologistes émergent, tandis que les critiques du système capitaliste voient dans l’automobile un symbole de la société de consommation. Au loin, les premiers nuages de la stagnation économique se découpent. L’automobile devra affronter de nombreux défis au cours de la décennie suivante… 
 Texte : Martin Ly et Richard Burgan
Source : inra.fr  - auto-moto.com

samedi 2 décembre 2023

CLUB5A - CULTURE PUB MOTOS - HARLEY-DAVIDSON.....EN ATTENDANT LES BEAUX JOURS !!

Le ciel est gris, les paysages hivernaux moroses et même si cela sied aux amateurs d’hivernales, nombre de motards trépignent de voir le retour du printemps. En attendant les beaux jours, nous vous avons dégoté cette petite vidéo qui sent bon le roadtrip. Au programme : une belle réalisation qui mêle art de vivre, paysages enchanteurs et jolie bécane. 
 
 Roberto Rossi est un préparateur moto qui œuvre à Mantova, dans le nord de l’Italie. Dans ce spot vidéo, il présente l’une de ses créations : une préparation sur base d’un Sportster Harley Davidson, appelée StellAlpina. Avec l’aide d’un acteur, Alessandro Viganõ et sous l’oeil du réalisateur Giorgio Oppici, Roberto Rossi nous offre une jolie parenthèse.
 Source : robertorossimantova.eu/motomag.fr /Giorgio Oppici